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Genèse :

Conscient de l’importance des câbles de liaison dans les qualités de restitution d’un système haute-fidélité, LEEDH a étudié et commercialisé, dans les années 80, un modèle de câble de modulation et un modèle de câble haut-parleur. A l’époque déjà, soucieux de ne créer que des produits innovants qui apportent de véritables solutions à des problèmes non résolus et à des conditions tarifaires optimisées, LEEDH avait réalisé des travaux de recherche pour mieux appréhender les phénomènes physiques complexes au sein des câbles.

C’est dans le même esprit, après plusieurs années de réflexion, d’analyses et d’expériences, qu’il a été décidé de capitaliser ces derniers travaux par un nouveau câble haut-parleur, le câble « UNIVERSEL ».

 

Problématique :

La problématique du câble haut-parleur semble mystérieuse.

D’une part, on constate, à l’écoute d’un système, dont les maillons ont été étudiés pour tendre vers un maximum de neutralité, que la comparaison de plusieurs câbles, réputés de qualité, révèle des différences de caractère sonore et d’esthétique musicale absolument évidentes et trop importantes pour que ces câbles puissent tous être justes en termes de neutralité.
Ayant chacun leurs partisans, on est donc bien dans un choix basé sur des critères esthétiques et non pas sur des critères de neutralité, de fidélité. Les câbles agissent sur le système comme un « maquillage » qui rend l’écoute flatteuse et agréable, voire conforme à l’idée qu’on se fait de la réalité, mais monotone sur le long terme, amenant son utilisateur à s’en séparer pour les mêmes raisons qu’il les a choisis.

D’autre part, on constate également à l’écoute qu’on peut améliorer la neutralité d’un câble réputé de qualité, en l’allongeant par l’ajout, en série, d’un deuxième câble de nature particulière.
Cette troublante expérience semble s’opposer à l’idée reçue qu’un câble parfait serait « un fil droit », de la plus courte longueur possible.

En définitive, le câble rajouté semble se comporter comme un filtre qui diminuerait, soit des perturbations transmises par le câble d’origine et générées par un couplage inadapté entre l’amplificateur et l’enceinte acoustique , soit des perturbations créées par le câble d’origine lui-même.

 

Vocation :

Comme pour l’enceinte LEEDH E2, la vocation du câble HP LEEDH est de véhiculer le signal musical de l’amplificateur aux enceintes avec le minimum de modifications possible.
Donc, sans altération désagréable à l’écoute, mais également sans coloration agréable masquant la perte d’informations réelles, soit de manière neutre et fidèle, tout en supprimant les éventuelles perturbations parasites générées par l’interaction des maillons amplificateur, câble et enceinte. Cette indépendance entre les maillons doit, ainsi, permettre d’associer tous types d’amplificateurs avec tous types d’enceintes pour peu que leur compatibilité en puissance soit correcte.
C’est à ce titre que ce câble se nomme « UNIVERSEL ».
De plus, la présentation du câble doit refléter sa robustesse naturelle, être discrète, non ostentatoire ni racoleuse, pour limiter son coût à sa pure efficacité

 

Méthode de conception  :

Pour atteindre cet objectif de neutralité, toujours revendiqué mais rarement assumé, une méthode originale, basée sur la théorie des plans d’expériences, a été développée : Tout d’abord, établir des critères de neutralité, basés sur l’information au sens judiciaire du terme, comme ensemble des faits qui permet de s’assurer de la vérité d’un évènement :

- la quantité d’informations :
Celle-ci n’est pas évaluée dans l’absolu, mais comparativement d’une expérience à l’autre. Les essais sont répétés, de préférence à plusieurs et en aveugle.
Elle n’est prise en compte que si les informations sont considérées, de façon indubitable, comme faisant partie du message sonore enregistré (comparaisons réalisées à partir du même enregistrement).

- la variété du message sonore :
Toujours comparativement, il s’agit là d’évaluer l’aptitude à différencier les messages sonores en termes de quantité d’informations contenues (comparaisons réalisées à partir de différents enregistrements).

Cette approche fait référence à l’expérience de l’écoute live de la musique, en se débarrassant de l’idée qu’on écoute un système hifi, que l’on juge trop souvent de façon subjective, émotive, sensuelle et esthétique.

Ensuite, accumuler un maximum de configurations possibles de structures de câble, chaque configuration étant la combinaison d’un ensemble de sous-structures.
Ces configurations proviennent de l’état de l’art antérieur ou auront été imaginées à la suite d’études scientifiques et techniques, engagées préalablement pour atteindre l’objectif de neutralité.

Puis, réaliser des expériences d’écoutes comparatives de différentes configurations de structures en ne modifiant qu’une seule sous-structure à la fois, de façon à identifier l’influence de chacune d’elles, à choisir les sous-structures à conserver et à choisir la configuration correspondant à leur meilleure combinaison.

Enfin, si des réglages sont possibles à l’intérieur d’une sous-structure, leur optimisation doit être réalisée à l’écoute et/ou à la mesure (si une théorie physique existe et si sa pertinence a bien été validée à l’écoute).

Cette méthode de conception, si elle est appliquée avec rigueur, permet de converger vers la meilleure des configurations possibles et surtout de ne pas s’arrêter à une sous-optimisation intermédiaire.
Appliquée au câble « UNIVERSEL », elle a été rendue possible grâce à la neutralité de l’enceinte LEEDH E2, utilisée en amont et qui avait été la première à en bénéficier.

On est donc dans un cercle vertueux, dans la mesure où il est d’autant plus facile de mettre au point un maillon avec cette méthode que d’autres maillons du système ont déjà été mis au point avec la même méthode.
Du reste le caisson « 20.1 », conçu à la suite avec la même méthode, a bénéficié de la neutralité des enceintes et câbles LEEDH utilisés pour les écoutes. .

 

Architecture et technologies  :

L’architecture du câble « UNIVERSEL » correspond à la meilleure configuration obtenue grâce à la méthode décrite précédemment :

Nature du brin conducteur de base :
Ce câble est composé de 16 brins conducteurs identiques. Le brin de base a donné lieu à une optimisation spécifique qui a permis de choisir la nature du conducteur (monobrin cuivre), son diamètre (8/10mm), la nature de son isolant (fibre de verre cru) et l’utilisation d’un écran de blindage pour chaque brin.
En particulier, le choix d’un conducteur monobrin a été dicté par la volonté de ne pas créer de phénomène parasite de vibration mécanique au sein du conducteur.
En effet, dans un câble multibrins, le courant qui traverse chaque brin crée une force de rapprochement entre les brins, force qui crée elle-même en retour un courant contre-électromoteur.
Le problème, qui fait de cet effet électromécanique un parasite, est que la force est toujours de rapprochement, que la polarité du courant soit positive ou négative, si bien que le courant contre-électromoteur est toujours de la même polarité, soit un courant à l’image du courant principal, mais redressé !
Ce redressement est une source de distorsions qui génère des hautes fréquences conférant aux câbles multibrins une signature sonore spécifique correspondant, à l’écoute, à une sorte de présence artificielle, mais qui peut-être rendue flatteuse grâce au talent de son créateur.
Le spectre de distorsion créé (des moyennes aux hautes fréquences) va dépendre du nombre de brins, de leur diamètre et de la contrainte de serrage des brins.

Structure du câble :
L’organisation des brins entre eux a également été réalisée dans le même souci de ne pas générer d’effet parasite de vibration mécanique entre chacun des 16 brins de base.
En effet, de la même façon que dans un câble multibrins, il s’exerce une force de rapprochement entre les brins isolés entre eux quand le courant circule dans le même sens (brins de la même polarité) et une force de répulsion quand le courant circule en sens opposé (brins de polarité opposée).
Ces forces parasites génèrent donc des distorsions, mais seulement aux basses fréquences, qui perturbent la restitution des basses et moyennes fréquences.
Pour échapper à cette problématique, on peut faire circuler le signal dans deux câbles monobrin de forte section suffisamment écartés pour ne plus interagir, mais cette solution n’a pas été retenue à l’écoute, car une forte section n’est pas satisfaisante et l’écartement des deux câbles induit une self-inductance parasite préjudiciable à la reproduction des hautes fréquences.
Après étude des phénomènes électromagnétiques en cause, une solution innovante a été trouvée qui consiste en une organisation spatiale particulière des brins entre eux qui permet d’auto-annuler quasiment toutes les forces parasites entre les brins.
De plus, il est reconnu que le sens dans lequel les câbles haut-parleurs, même parfaitement symétriques, sont connectés est parfaitement identifiable à l’écoute comme un ensemble de qualités et de défauts sonores qui nous oblige à choisir le compromis le moins insatisfaisant possible.
Généralement, le sens de connexion est repéré sur la gaine du câble, mais on peut très bien choisir le sens opposé par goût personnel.
Plutôt que de se perdre dans les nombreuses théories sur le sujet, l’application de la méthode des plans d’expérience a permis d’identifier une configuration particulière des brins entre eux qui supprime la possibilité de repérer le sens du câble et dont le résultat, à l’écoute, n’apparaît plus comme un compromis

Blindage polarisé :
Le blindage faisait partie des différentes configurations identifiées dans l’état de l’art antérieur.
La meilleure solution retenue à l’écoute, mais également la plus coûteuse à mettre en œuvre, consiste à blinder chaque brin de base séparément.
Les blindages de chaque brin étant mécaniquement et électriquement en contact, leur potentiel électrique est relié au châssis de l’amplificateur, donc à sa borne négative de sortie ou, idéalement, directement au châssis dans le cas d’un amplificateur bridgé aux sorties électriquement flottantes.
Il a été choisi, à l’instar de plusieurs constructeurs, de relier le blindage au châssis de l’amplificateur par l’intermédiaire d’une pile.
Elle renforce redoutablement l’efficacité, constatée à l’écoute, de ce blindage, en particulier quand les choix de sa polarité, de sa technologie, de sa tension et de sa capacité ont été soigneusement déterminés grâce à la méthode des plans d’expérience.
Cette pile ne débitant pas, sa durée de vie correspond à sa date de péremption (8 ans) et son remplacement est aisé. .

Filtre passif :
La capacité parasite du câble est la principale caractéristique physique qui pose, de façon mesurable, un problème de couplage inadapté avec l’amplificateur.
En effet, cette capacité se comporte, à très hautes fréquences, comme une charge de trop faible impédance pour certains amplificateurs. Un filtre très simple a donc été mis au point par simulation, vérifié à la mesure et validé à l’écoute pour que l’impédance du câble ne descende jamais en dessous de 3,3 ohm, quelle que soit la fréquence.

Apports de ces nouvelles technologies à la vocation de neutralité :
La structure monobrin du brin de base permet de supprimer toutes formes de colorations et de présence artificielle sur les harmoniques des instruments et sur les voix.
L’architecture naturellement antivibratoire du câble permet de restituer fidèlement toute la variété de la partie fondamentale du spectre des instruments ou de la tessiture et de la matérialité des voix.
En particulier, les notes les plus graves sont restituées avec leur profondeur et leur force naturelle, aussi bien sur la musique acoustique, que sur la musique électronique où l’impact physiologique doit être transmis spontanément, à sa juste puissance et sans monotonie.

Le blindage avec sa polarisation révèle toutes les micro-informations du message musical, c'est-à-dire l’environnement sonore des instruments, comme leur spatialisation, la variété de couleurs des studios d’enregistrement ou des salles de concert, l’ambiance d’un enregistrement live, mais surtout autorise l’écoute à très faible niveau en préservant l’équilibre tonal, la dynamique et la richesse en informations.
Cette propriété est particulièrement intéressante sur les enceintes à très haut rendement où un faible courant circule dans le câble.

Le filtre passif confère au câble son caractère universel d’utilisation, notamment quand l’amplificateur est largement sollicité et qu’il n’est pas question de le surcharger par une capacité parasite, soit avec des enceintes à bas rendement et à faible impédance, soit sur des systèmes à haut rendement avec des amplificateurs de faible puissance, souvent à lampes.

Conditions d'écoute :
La meilleure façon de choisir un câble est de l’essayer sur son système.

Le câble « Universel » de par sa neutralité et de par son absence totale d’effet « maquillage » permet de révéler précisément le caractère de chaque maillon. C’est à ce titre un précieux collaborateur pour améliorer son système, pour les concepteurs de produits ou pour les journalistes qui testent les matériels.

Comme pour les enceintes LEEDH E2 ou pour le caisson « 20.1 », ce câble doit être jugé par rapport à son absence de caractère propre, c'est-à-dire à l’apprécier pour sa capacité à améliorer la transparence du système, en quelque sorte « à ne pas s’entendre ».
Cette démarche originale mérite qu’on y consacre le temps nécessaire pour être appréhendée, appréciée et adoptée !

Pour des raisons qui donnent lieu à de nombreuses conjectures, on constate que les câbles haut-parleurs ne fonctionnent correctement qu’après de longues heures de rodage.
Il faut donc bien vérifier avant de tester le câble « Universel » qu’il a été suffisamment rodé.
De plus, même rodé, un câble qui vient d’être manipulé et branché sur un système mettra plusieurs heures d’écoute avant de fonctionner de façon optimum.
Par contre, une fois mis en place, il sera immédiatement opérationnel à tout redémarrage du système.

Bonne musique !

Remerciements :

Nous remercions, chaleureusement, Bernard RENAUD (magasin Port Royal Audio) pour sa précieuse collaboration à la mise au point du câble « UNIVERSEL ».

Tarifs :

Tarif (prix public France, généralement constaté, la paire) :
- Câble standard 3m : 2500€ TTC
- Câble sur-mesure, toutes longueurs inférieures à 3m : 2500€ TTC
- Câble sur-mesure, toutes longueurs supérieures à 3m : 2500€ TTC + 500€ TTC par mètre supplémentaire.

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